Bonjour à vous mes amis. Je passe  poster ce message. Nous n'aurons accès à internet dans la nouvelle maison que dans environ 3 semaines. Je partage avec vous ce texte que j'ai écrit cette semaine. A bientôt et merci beaucoup pour vos messages. Marie 11 mai 2006 Les grenouilles coassent, sans doute s'amusent-elles dans une mare avoisinante. La vie de ces amphibiens reste très mystérieuse pour moi. Assise sur un tronc couché, fondue dans le paysage, j'observe à l'horizon les cimes des cyprès. Les pommiers au premier plan sont alignés selon un ordre bien établi.   Les bruits de la circulation sur la route me parviennent plus ouatés ce matin, le vent a tourné. Les voitures en miniatures défilent derrière les vagues du champs de blé aux tons de vert d'une grande douceur. Ces voitures me rappelent soudain ces cibles mouvantes derrière les décors de carton peint dans les fêtes foraines. Puis-je nommer aventure enchanteresse ces simples escapades dans les champs ? Puis-je nommer état de grâce ce bien-être qui m'inonde de me sentir en contact avec cette force originelle ? Ces activités non dispendieuses semblent de nos jours trop souvent ignorées du grand public. Surtout, ne jamais tempérer l'espoir. Dans ce que je peux appeller mes folles épopées solitaires parmi cette merveilleuse nature, la confiance éprouvée n'a rien d'excessif. Ce qui s'avérait une fuite forcée, se révèle à présent une agréable opportunité. (Je passe sous silence tous les détails pratiques pas très poétiques) Les épisodes bruyants et agressifs paraissent déjà loin. Je sens poindre une vitalité nouvelle. En ce moment je préfère assurément un grand chez les autres qu'un petit chez moi. Cette orgie de verdure semble en effet une excellente diversion de ces obsédants acouphènes. La mélancolie d'avoir atteint le seuil fatidique de la tolérance au tintamarre, s'estompe peu à peu. Pas de témoins, hormis les herbes folles à mes discrètes excursions entre les feuillages. Sur le chemin du retour de promenade, je longe un hangar où sont entassées des épaves, vestiges des dernières inondations. La légère couche de limon qui les recouvre donne un aspect terne et triste à tous ces objets hétéroclites. Il est rassurant de savoir que dans cette zone inondable, l'appartement que nous occupons dans le mas se trouve à l'étage. Plus loin dans le bassin de pierre les petits poissons rouges orange vivent tranquillement leur vie de poissons. J'hume au passage une rose pourpre et les fleurs d'oranger si odorantes. Dans la cour, les deux chiens sont affalés au soleil. Ils aboient peu, me voilà rassurée. Par un relent professionnel, de temps en temps ils s'agitent de concert et poussent leurs jappements. Nombreux sont les nouveaux sons auxquels je dois m'adapter. Les moteurs des machines agricoles et le passage des avions me martyrisent aussi l'oreille entendante mais à tout moment, je peux me réfugier dans une chambre bien au calme la plupart du temps. Tout à l'heure, deux hirondelles ont fait avec grand fracas irruption dans la maison, effrayées, elles se cognaient aux vitres avec frénésie. Puis après force agitation et quelques fientes sur le mur blanchi (peinture garantie lavable et lessivable) d'un battement d'ailes elles se sont envolées vers la liberté. Elles tournoient nombreuses maintenant dans le ciel qui s'est entre temps habillé de gris. MarieLH

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Bonjour. Mardi 28 mars 2006 19 h 30, près d'Avignon. Le jour décline lentement, Le rond lumineux dans le ciel, là-bas si loin derrière moi, ombre ma silhouette et celles des arbres pour mieux mettre en valeur la clarté de cette soirée printanière. Les oiseaux, qui ne sont pas timides chantent encore l'hymne à la lumière. Sans l'ombre d'un doute, je suis heureuse d'être sortie, avant de devenir l'ombre de moi-même. Alors, mes amis, dans cette belle journée qui s'annonce, ne nous portons pas ombrage les uns aux autres. Je viens d'apprendre que l'art de faire des ombres avec les mains se nommait : Ombromanie. Marie A bientôt. Voir  Le bisou des ombres et autres photos printanières : ICI

Bonjour Je sors peu, et j'ai un rythme assez lent en règle générale par conséquent, je me trouve en retrait d'un certain monde trépident. Ma façon de percevoir et de ressentir les choses du quotidien s'en trouve modifier. Un exemple, les courses. Cela faisait un moment que je n'avais pu accompagner mon mari dans les magasins. Hier, non seulement j'ai pu grimper un peu aux collines des Alpilles,mais comble de plaisir, j'ai également pu aller dans les magasins alimentaires et dans un autre pour acheter un rideau de douche. Nous attendions donc à la porte d'un magasin de " produits naturels " où je désirais particulièrement me rendre, j'en ai profité pour prendre quelques photos. Ensuite, je me suis promenée dans les rayons et j'ai vraiment pris le temps pour choisir les produits. Le magasin était calme, pas de musique assourdissante (ce que je déteste dans les magasins) pas de hurlements, pas de brouhaha, juste le calme ..... Ces magasins plaisent, de par la qualité des ingrédients, la présentation et la qualité d'accueil (en général) et foi de Marie si vous choisissez bien, il faut un peu apprendre à connaître les produits, cela non seulement ne revient pas plus cher mais même moins cher, évidemment je m'offre aussi quelques extras hummm ... Délicieux. (Leur paté végétal est particulièrement bon) Je suis consciente que les produits ne sont jamais complètement bios vu que pour cela il faudrait qu'ils cultivent dans des champs situés dans la lune et encore ..... Mais je ressens une différence. Je ne suis pas non plus obsédée de bio, je suis déjà reconnaissante de pouvoir manger à ma faim chaque jour, et j'aime bien aussi un plat de pates tout simple. Nous sommes tellement gatés ici !!!  Donc, nous sommes également allés dans une petite grande surface proche. Arrivée à la caisse, j'ai du quitter le magasin, à chaque passage des produits à la caisse il y avait un bruit infernal peu importe le nom clic clac ou autre mais cela faisait un bruit infernal, je me disais en sortant que les employeurs prenaient peu soin de leurs employés-ées qui doivent subir ces bruits à longueur de journée, un bruit qui à mon avis dans ce cas-là pourrait être évité, Patrick me dit en sortant " Elles ne doivent plus l'entendre, à force " je ne sais pas .... Il parait oui que l'on peu s'habituer, il semblerait que l'être humain s'habitue à tellement de choses contre nature !!! Je pense que les habitudes alimentaires restent de celles les plus difficiles à changer. Il n'est déjà que de voir quand nous devons diminuer le sel, le sucre, les graisses, le café etc etc ..... Si vous n'avez pas l'habitude d'y aller, je vous conseille même une première fois par curiosité d'aller faire un tour dans ces magasins de " produits naturels ". Marie Vous êtes toujours là ? Whouaohh, vous êtes bien courageux de me lire jusqu'ici, alors je vous souhaite une excellente journée. Je fais un essai de vous expédier ce messageà vous qui êtes abonnés, j'espère que cela fonctionne maintenant.

 

 

 

Le grand théâtre du ciel

donne sa représentation.

Les acteurs s'habillent de soleil

et chantent en choeur le cantique

de l'espoir.

Ils esquissent des pas de danse

gracieux, rythmés au son de

cette  exquise musique.

MarieLH 27/10/2005

Image préparée avec une photo de Goldomat